La
soupe c’est comme un gros câlin. Des bras chauds qui vous enveloppent quand le
froid vous pénètre. Quand la morve au nez fait fuir vos amis et vos biens
aimés. Quand mâcher devient trop contraignant. Quand le panier à légumes
déborde de choses plus très fraîches. La soupe sera toujours là. Quelquefois
elle ne sera plus très chaude et se fera appeler « gaspacho ». Mais
elle sera toujours veloutée. De temps en temps elle invitera des amis
« croutons » à l’accompagner dans sa quête pour vous apprivoiser. La
soupe c’est la vie dans un bol, quand tu n’as plus de bol dans la vie.
1 oignon – 1 gousse
d’ail – 3 carottes – ½ potimarron – 1
verre de jus d’orange pressée – 1 c à café de gingembre frais – 1 c à c de
sucre roux – 1 bouillon cube
Epluchez les
carottes et coupez en grosses rondelles. Coupez le potimarron en deux sans
l’éplucher et ôtez les pépins. Vous n’allez pas vous embêter à l’éplucher car
la peau est fine et fondra à la cuisson. Il vaudrait mieux qu’il soit bio et
bien lavé. Coupez en gros dès. Dans une casserole à fond épais faites suer
l’oignon dans un peu d’huile. Ajoutez les légumes, l’ail et le gingembre haché,
le bouillon cube, le sucre et le jus. Recouvrez d’eau sans excès (un centimètre
au-dessus des légumes). Une soupe archi liquide ne vaut rien. Il vaut mieux en
ajouter à la fin plutôt que d’essayer
d’en retirer. Salez/poivrez. Laissez cuire 15 minutes à feu vif avec un
couvercle. Ou 25 minutes à feu doux.
Mixez la soupe
dans un blender ou avec une girafe (robot mixeur main). Goûtez et
ré-assaisonnez si besoin. Et c’est tout.
Faut absolument que je teste ça !
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